La Maison Vitale > Vos question pour Vivre Bio
La culture bio se distingue de ce que l’on appelle l’agriculture « conventionnelle » par la non utilisation d’engrais de synthèse (la synthèse étant la reproduction artificielle en laboratoire puis industriellement, d’éléments inspirés de la nature). Ces éléments n’agissent pas de la même façon que leurs homologues naturels ; trop violents et trop isolés, trop « spécialisés » ils ont souvent des effets déséquilibrants pour la terre, pour la plante, pour l’homme.
La culture bio n’interdit pas les traitements sous une forme naturelle (algues marines, bouillie bordelaise, compost, etc…). Mais au final, l’objectif d’une agriculture biologique bien conduite, est de s’inscrire dans la compréhension de la nature par l’équilibrage de la terre, la présence d’organismes vivants, l’adaptation des variétés cultivées, l’observation des rythmes de la nature, etc… Ce n’est qu’à partir de ce moment là que l’on peut véritablement parler d’une agriculture biologique.
Les cahiers de charges bio réglementent aussi les conditions générales de production et de transformation des produits (par exemple le pressage des huiles, les conditions d’élevage des poules, l’élaboration des vins, les additifs, l’irradiation des plantes, etc… ). Cela a été rendu nécessaire par le productivisme qui a frappé également au niveau de l’élaboration de ce que nous mangeons.
C’est globalement exact, puisque des aliments poussant dans le meilleur des éco-systèmes ne seront jamais totalement à l’abri de la pollution atmosphérique, pour ne prendre que celle-ci.
Est-ce une raison pour consommer des aliments qui sont eux, à coup sûr, très pollués ? Il ne viendrait à l’idée de personne de laisser son enfant régulièrement à côté des tuyaux d’échappements des voitures sous prétexte que la pollution urbaine est partout. Il est tout aussi légitime de gérer sa santé et celle de sa famille en minimisant tant que faire se peut l’impact des produits chimiques et autres traitements dans notre alimentation.
En outre, acheter bio c’est diminuer les surfaces cultivées conventionnellement et par conséquent diminuer la pollution totale.
Prise produit par produit, la bio est plus chère que l’alimentation dite « conventionnelle » ; la différence de prix est réelle, le plus souvent raisonnable, rarement forte.
Cette différence de prix n’est pas sans explication : les rendements plus faibles de l’agriculture biologique, mais aussi les modes de production et de transformation respectueux de la qualité, engendrent des prix plus élevés. Cela se traduit aussi par des qualités gustative et nutritionnelle largement supérieures à celles des produits conventionnels.
Une demande faible et un système de distribution longtemps marginal ont aussi eu leur influence.
Par ailleurs, sans vouloir tomber dans le lieu commun du « la santé, ça n’a pas de prix » , on doit pourtant prendre en considération les surcroîts d’enthousiasme et de bien-être qu’apporte une alimentation bien conduite, surcroîts qui ne peuvent que rejaillir sur la sphère privée, mais aussi sur celle de la vie professionnelle.
Plus loin encore, mais réelle, entre en considération la notion des dépenses globales de santé de notre société. La grande partie des consommateurs de longue date des produits bio vous le dira : sa consommation médicamenteuse est plus faible que celle couramment observée.
Rêvons un peu : des CSG et RDS rendues inutiles viendrait compenser le surcoût du caddie du consommateur bio….
De plus, vous trouverez ci-après quelques pistes intéressantes pour diminuer le coût de l’alimentation bio, sans en frelater la qualité.
Déjà, choisir un magasin pratiquant des prix raisonnables ; vous nous permettrez de nous classer dans cette catégorie, tant nos efforts sont constants et réels en ce domaine. Notre action repose sur une vigilance de tous les instants et sur une logistique que nous voulons sans faille. Cela nous permet de pratiquer des prix abordables sans peser sur la qualité du produit.
De plus, nous vous offrons de repérer des articles à premier prix dans chaque rayon, cela grâce à un étiquetage de couleur spécifique. Ces premiers prix sont la résultante d’un circuit d’achat très court et efficace, ou d’une composition délaissant des ingrédients chers mais inutiles pour un usage courant. Ils ne constituent jamais une dérogation à notre standart de qualité biologique.
Acheter en vrac diminue notablement le coût des aliments. Ainsi vous acquerrez votre juste quantité moyennant un emballage réduit au minimum. C’est aussi une manière d’acheter écologique.
La plus grande source d’économie de vos achats bio est de …..faire la cuisine !
En alimentation bio comme ailleurs, le produit déjà cuisiné est onéreux. Le consommateur paye le travail qu’il n’effectue pas, sans compter le surcoût des emballages et des transports réfrigérés.
S’en passer est indubitablement une source d’économie primordiale. A l’inverse, les produits basiques (farine, sucre, céréales, produits laitiers, etc…) ne représentent qu’un faible surcoût.
Avant que les accusation d’irréalisme ne fusent… laissez-nous dire que la qualité gustative et nutritionnelle supérieure des aliments bio permet une cuisine peu compliquée mais néanmoins tout à fait savoureuse et nourrissante. Une cuisine simple et rapide au quotidien devient possible.
Avant que les accusations de sexisme ne s’élèvent… permettez-nous de préciser qu’au siècle où nous sommes, l’homme et le femme peuvent trouver le même plaisir à faire une cuisine saine et facile pour l’ensemble de la famille.
Dans les petits à-côtés, la pratique d’une cuisine bio apprend petit à petit à utiliser différemment les aliments, à moins jeter, à ne pas forcément composer le repas autour d’un morceau de viande, à varier les fruits et légumes de saison, etc… A cette aune, une soupe faite avec les fanes des carottes est par exemple excellente et presque gratuite…
Le développement des produits bio en GMS entraîne forcément un développement des surfaces cultivées en bio, ce qui réduit d’autant l’utilisation des produits chimiques de synthèse sur notre planète.
Dès l’origine de notre premier magasin en 1981, nous prévoyions le développement des ventes en GMS mais pensions également que des surfaces de vente de taille moyenne (entre 200 et 600 m2 environ) garderaient une place importante dans le bio. Cela pour plusieurs raisons :
Aujourd’hui, leur taille moyenne et leur spécialisation, leur implication sincère et historique dans le naturel, et enfin leur organisation moderne, permettent aux supermarchés bio d’apporter de vraies richesses dans le domaine de l’alimentation et de l’hygiène de vie naturelles
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